Romain THIRIET étudie l'horlogerie durant quatre ans au Lycée Jean Jaurès à Rennes. Lors de sa deuxième année d'étude d’horlogerie, il découvre le monde de la création horlogère avec son projet développé dans le cadre du Brevet des Métiers d'Art : Les 4 éléments.
Avec cette création, Romain obtient plusieurs récompenses, notamment le premier prix régional (Bretagne), puis le deuxième prix national du concours Prix Avenir de l'Institut National des Métiers d'Art.
Le monde de l'horlogerie offre différentes voies possibles. Celle de la création sera définitivement choisie par l’horloger. Il décide de poursuivre sa formation jusqu'au plus haut degré d'enseignement possible lié à l'horlogerie en France : le Diplôme des Métiers d'Arts.
Le centre de formation a proposé aux étudiants une opportunité de travailler en collaboration avec un professionnel, pour la réalisation de la partie "Création" du diplôme. Romain THIRIET saisit cette chance et propose à Thomas PRESCHER, Horloger Indépendant, de l'accompagner pour collaborer avec lui en lien étroit et créer une montre d'exception.
Aujourd'hui, Romain THIRIET souhaite porter son identité artistique en développant sa marque, contribuant activement au développement de l'horlogerie Française.
Une nécéssité transformée en plaisir
La photographie est devenue de plus en plus accessible par la démocratisation des appareil photo, suivi des appareil photos numérique, et qui aujourd'hui, est devenue une action banale par la présence des smartphones.
Depuis le début de la formation en horlogerie, il est important de garder en mémoire certains détails du mécanisme avant le démontage : position de certains composants, le sens, l'orientation, laquelle de ses pièces est au dessus l'autre... On nous apprend à réaliser un croquis afin de figer certaines informations pour ne pas perdre de temps lors du remontage.
Lorsque la photographie remplaca les croquis, c'est un nouvel univers qui s'ouvre : celui de l'Art dans l'Art, une méthode encore plus précise que le croquis mais qui permet d'immortaliser des garde-temps qui ont parfois appartenu à un autre temps.
Ce qui était devenue une aide pour l’exercice de l'horlogerie est devenue un plaisir, un passe-temps, pour photographier les mécanismes et les réalisations des horlogers.